Les cheminées à pellets , également appelées poêles à granulés , connaissent un essor important, attirant de plus en plus de foyers soucieux de combiner efficacité énergétique et respect de l’environnement. Leur popularité est notamment due à leur facilité d’utilisation, à la possibilité de programmer leur fonctionnement pour un confort optimal, et à leur aspect esthétique qui s’intègre parfaitement dans de nombreux intérieurs. De plus, le coût du pellet, comparativement à d’autres combustibles comme le gaz ou le fioul, reste attractif, permettant de réaliser des économies significatives sur le long terme. En 2023, on estime que plus de 1,5 million de foyers français sont équipés d’un système de chauffage au pellet.
L’ installation d’une cheminée à pellets est un projet qui nécessite une préparation minutieuse et le respect de certaines normes de sécurité et réglementations thermiques. Un professionnel qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) est fortement recommandé pour garantir une installation conforme et sécurisée. ), en passant par les démarches administratives, les aides financières disponibles, et les conseils d’entretien, afin de vous assurer une installation réussie et conforme aux réglementations en vigueur.
Préparation de l’installation : étapes cruciales avant de commencer
Avant de vous lancer dans l’ installation d’une cheminée à pellets , il est essentiel de procéder à une analyse approfondie de vos besoins en chauffage, des caractéristiques de votre logement, et des différentes options de modèles disponibles sur le marché. Cette phase préparatoire vous permettra de faire les bons choix en termes de puissance, de type de cheminée, et d’anticiper les éventuelles contraintes techniques ou réglementaires liées à l’installation d’un système de chauffage au pellet .
Évaluation des besoins et choix du modèle
La première étape consiste à évaluer précisément vos besoins en chauffage. Prenez en compte le volume à chauffer (exprimé en mètres cubes), l’isolation de votre habitation (murs, toiture, fenêtres), le climat de votre région (température moyenne en hiver), et vos habitudes de consommation. Une maison mal isolée située dans une région froide nécessitera une cheminée à pellets plus puissante (exprimée en kW) qu’une maison bien isolée dans une région tempérée. Le calcul des déperditions thermiques, réalisé par un professionnel, est un élément clé pour dimensionner correctement votre installation de chauffage au pellet .
Il existe différents types de cheminées à pellets , chacun présentant des caractéristiques spécifiques et répondant à des besoins différents :
- Cheminées à air pulsé : Elles diffusent rapidement la chaleur grâce à un ventilateur intégré, ce qui permet de chauffer rapidement une pièce. Elles sont idéales pour les petites surfaces ou pour un chauffage d’appoint. Le ventilateur peut être bruyant pour certains utilisateurs.
- Cheminées canalisables : Elles permettent de chauffer plusieurs pièces grâce à un système de conduits qui distribuent l’air chaud. Elles sont adaptées pour les maisons avec plusieurs pièces à chauffer. L’installation des conduits peut être complexe et coûteuse.
- Cheminées hydrauliques (ou hydro) : Elles sont raccordées au circuit de chauffage central et peuvent alimenter des radiateurs ou un plancher chauffant. Elles permettent de chauffer toute la maison et de produire de l’eau chaude sanitaire. Le coût d’installation est plus élevé que les autres types de cheminées.
- Cheminées étanches : Elles sont particulièrement adaptées aux maisons passives ou BBC (Bâtiment Basse Consommation) car elles ne prélèvent pas d’air dans la pièce et assurent une combustion optimale. Elles garantissent une étanchéité parfaite et évitent les déperditions de chaleur. Elles sont plus chères à l’achat.
Le choix du modèle dépendra donc de vos besoins spécifiques et de la configuration de votre logement. Parmi les critères importants à prendre en compte, on peut citer la puissance (exprimée en kW, allant généralement de 6 kW à 14 kW), le rendement énergétique (pourcentage de l’énergie transformée en chaleur, souvent supérieur à 90%), l’autonomie (nombre d’heures de fonctionnement avec un réservoir plein, pouvant aller jusqu’à 72 heures), l’esthétique, le niveau sonore (exprimé en décibels), la facilité d’entretien (fréquence du nettoyage du cendrier, du brûleur, etc.), et le type de régulation (manuelle, automatique, programmable).
Le prix d’une cheminée à pellets varie considérablement en fonction du modèle, de la puissance, des options, et de la marque. Comptez entre 2500 et 8000 euros (hors installation) pour un modèle standard. Les cheminées canalisables et cheminées hydrauliques sont généralement plus chères que les modèles à air pulsé. Il est important de comparer les offres de plusieurs fabricants (par exemple, MCZ, Palazzetti, Rika), de lire les avis des utilisateurs, et de demander plusieurs devis auprès d’installateurs qualifiés avant de prendre votre décision. Un modèle de 8 kW permet de chauffer une surface d’environ 80 m². Un réservoir de 20 kg de pellets offre une autonomie d’environ 24 heures à puissance maximale.
Étude de faisabilité et conformité
Avant d’installer une cheminée à pellets , il est indispensable de vérifier la compatibilité de votre logement et de s’assurer du respect des normes en vigueur. Assurez-vous que l’espace disponible est suffisant (prévoir un espace de sécurité autour de la cheminée), que le sol est suffisamment résistant pour supporter le poids de l’appareil (certains modèles peuvent peser plus de 150 kg), et qu’il n’y a pas de matériaux inflammables à proximité. Les distances de sécurité par rapport aux meubles, rideaux, et murs doivent être scrupuleusement respectées, conformément aux recommandations du fabricant et aux normes DTU.
L’examen de la configuration du conduit de fumée est également crucial. Vérifiez la présence d’un conduit existant, son dimensionnement (diamètre et hauteur), son étanchéité, son état général, et sa conformité aux normes en vigueur (DTU 24.1). Si le conduit est absent ou non conforme, il faudra en installer un nouveau, en respectant les règles de l’art. Un conduit mal dimensionné peut entraîner un mauvais tirage (refoulement des fumées), une combustion incomplète (production de monoxyde de carbone), et une perte de rendement. Le diamètre du conduit doit être adapté à la puissance de la cheminée et à la configuration du logement. La hauteur du conduit doit être suffisante pour assurer un bon tirage (minimum 4 mètres).
La distance entre la cheminée à pellets et tout matériau combustible (meuble, rideau, mur en bois) doit être au minimum de 40 cm si le mur est protégé par une plaque de protection thermique (panneau isolant en silicate de calcium). Sans protection, cette distance peut aller jusqu’à 1 mètre. Le conduit de fumée doit dépasser le faîtage du toit d’au moins 40 cm et se situer à plus de 8 mètres de tout bâtiment plus élevé pour éviter les problèmes de tirage liés au vent. Une température excessive sur les parois de la cheminée peut provoquer un incendie.
- Vérifiez la résistance au feu des matériaux environnants.
- Assurez une ventilation adéquate de la pièce.
- Installez un détecteur de monoxyde de carbone.
Démarches administratives et aides financières
L’ installation d’une cheminée à pellets peut être soumise à certaines démarches administratives, en fonction de la nature des travaux et de la réglementation locale. Une déclaration préalable de travaux est généralement nécessaire si vous modifiez l’aspect extérieur de votre habitation, par exemple en installant un nouveau conduit de fumée en façade. Un permis de construire peut être requis dans certains cas, notamment si vous agrandissez votre maison ou si vous réalisez des travaux importants sur la toiture. Renseignez-vous auprès de votre mairie ou de votre service d’urbanisme avant de commencer les travaux. Le délai d’instruction d’une déclaration préalable de travaux est généralement d’un mois.
N’oubliez pas de déclarer l’installation de votre cheminée à pellets à votre assureur habitation. Cela permettra de vous couvrir en cas de sinistre lié à l’appareil (incendie, dégât des eaux, etc.). Une cheminée à pellets correctement installée et entretenue diminue le risque d’incendie. Cependant, un défaut d’installation, un manque d’entretien, ou l’utilisation de pellets non conformes peuvent augmenter ce risque. Une assurance multirisque habitation couvre généralement les dommages causés par un incendie.
L’ installation d’une cheminée à pellets peut vous donner droit à des aides financières, visant à encourager l’utilisation d’énergies renouvelables et à améliorer l’efficacité énergétique des logements. Les principales aides disponibles sont MaPrimeRénov’, les CEE (Certificats d’Économies d’Énergie), et les aides locales (proposées par les régions, les départements, ou les communes). MaPrimeRénov’ est une aide versée par l’État aux propriétaires occupants et aux propriétaires bailleurs qui réalisent des travaux d’amélioration énergétique. Les CEE sont des aides versées par les fournisseurs d’énergie (EDF, Engie, TotalEnergies, etc.) aux particuliers qui réalisent des travaux d’économies d’énergie, sous forme de primes ou de bons d’achat.
Le montant de MaPrimeRénov’ varie en fonction de vos revenus, de la composition de votre foyer, et des travaux réalisés. Pour une cheminée à pellets , le montant de l’aide peut atteindre plusieurs milliers d’euros, en fonction de votre catégorie de revenus. Les CEE sont versés sous forme de primes ou de bons d’achat, dont le montant dépend de la nature des travaux et des économies d’énergie réalisées. Certaines collectivités locales proposent également des aides financières complémentaires pour l’installation de cheminées à pellets . Renseignez-vous auprès de votre mairie, de votre conseil régional, ou de l’ADIL (Agence Départementale d’Information sur le Logement) de votre département. Les aides financières peuvent représenter jusqu’à 50% du coût des travaux.
Installation pratique : le guide étape par étape
Une fois que vous avez effectué les démarches préparatoires et obtenu les autorisations nécessaires, vous pouvez passer à l’ installation de votre cheminée à pellets . Cette étape nécessite un certain savoir-faire technique, le respect des normes de sécurité, et l’utilisation d’outillage adapté. Si vous n’êtes pas sûr de vos compétences, il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), qui vous garantira une installation conforme, sécurisée, et vous permettra de bénéficier des aides financières.
Préparation du chantier
Avant de commencer les travaux, protégez le sol et les meubles avec des bâches ou des cartons pour éviter les salissures et les dommages. Préparez l’arrivée électrique (en respectant les normes de sécurité) et le conduit de fumée (en vérifiant son état et sa conformité). Assurez-vous d’avoir tous les outils nécessaires à portée de main : perceuse, niveau, clé à molette, tournevis, mètre, crayon, gants, lunettes de protection, etc. Un bon éclairage est également indispensable pour travailler dans de bonnes conditions et en toute sécurité. Prévoyez également un espace de stockage pour les pellets.
L’alimentation électrique doit être conforme à la norme NF C 15-100. Vérifiez que la tension (230 V) et l’intensité (16 A) sont adaptées à la puissance de la cheminée à pellets . Le conduit de fumée doit être propre et dégagé. Si nécessaire, faites-le ramoner par un professionnel certifié avant de commencer l’installation. Un conduit obstrué peut entraîner un mauvais tirage et une accumulation de monoxyde de carbone. Le coût d’un ramonage professionnel varie entre 60 et 120 euros.
Installation du conduit de fumée
L’installation du conduit de fumée est une étape cruciale pour la sécurité et le bon fonctionnement de votre cheminée à pellets . Le conduit doit être étanche, isolé, dimensionné correctement, et conforme aux normes DTU 24.1. Un conduit mal installé peut entraîner des fuites de fumée, un refoulement des gaz de combustion, et un risque d’incendie. Faites appel à un professionnel qualifié pour l’installation du conduit de fumée.
Vous avez le choix entre différents types de conduits : simple paroi, double paroi isolé, flexible ou rigide. Le choix du conduit dépendra de la configuration de votre logement, des recommandations du fabricant de la cheminée à pellets , et des normes en vigueur. Les conduits double paroi isolés sont plus performants car ils limitent les déperditions de chaleur, réduisent le risque de condensation (formation d’eau dans le conduit), et améliorent le tirage. Ils sont également plus sûrs car ils limitent le risque d’incendie en cas de surchauffe.
L’installation du tubage consiste à insérer un tube en acier inoxydable à l’intérieur du conduit existant. Cela permet d’améliorer l’étanchéité et le tirage du conduit, et de le protéger contre la corrosion. Le tubage doit être réalisé par un professionnel qualifié, en respectant les règles de l’art. Le coût du tubage varie entre 70 et 200 euros par mètre, en fonction du type de conduit, de la complexité des travaux, et du professionnel choisi. Le tubage est obligatoire si le conduit existant n’est pas étanche ou s’il est trop ancien.
Voici une liste à puces des étapes clés de l’installation du conduit de fumée :
- Choisir le type de conduit adapté à votre installation.
- Préparer et nettoyer le conduit existant.
- Insérer le tube en acier inoxydable à l’intérieur du conduit.
- Assurer l’étanchéité des raccords.
- Vérifier le tirage du conduit.
Installation de la cheminée
Positionnez la cheminée à pellets à l’endroit prévu, en respectant les distances de sécurité par rapport aux murs et aux meubles (consultez la notice du fabricant). Raccordez la cheminée au conduit de fumée en utilisant un adaptateur si nécessaire, en veillant à l’étanchéité du raccordement. Un raccordement non étanche peut entraîner des fuites de fumée et un mauvais tirage.
Raccordez la cheminée à l’alimentation électrique. Vérifiez que le câble est correctement branché et que la prise est reliée à la terre pour éviter les risques d’électrocution. Un défaut de mise à la terre peut être dangereux en cas de court-circuit. L’installation électrique doit être réalisée par un professionnel qualifié.
Assurez-vous que la zone autour de la cheminée est exempte de matériaux inflammables et que l’espace est bien ventilé. Vérifiez que tous les composants sont correctement installés et que les connexions sont sécurisées. Une installation incorrecte peut non seulement réduire l’efficacité de la cheminée, mais aussi poser des risques significatifs pour la sécurité.
Première mise en marche et tests
Chargez le réservoir à pellets en respectant les consignes du fabricant (n’utilisez que des pellets de qualité, conformes à la norme EN 14961-2). Programmez la cheminée en fonction de vos besoins (température souhaitée, plage horaire de fonctionnement, etc.). Vérifiez le bon fonctionnement de l’appareil en observant la température, la combustion (la flamme doit être vive et stable), et l’évacuation des fumées.
Lors de la première mise en marche, il est normal que la cheminée dégage une légère odeur de brûlé, due à la combustion des résidus de fabrication. Cette odeur disparaîtra après quelques heures d’utilisation. Si l’odeur persiste, faites appel à un professionnel. Surveillez attentivement la cheminée pendant les premières heures d’utilisation pour détecter d’éventuels problèmes (bruits anormaux, fuites de fumée, etc.). En cas de problème, coupez immédiatement l’alimentation électrique et faites appel à un professionnel.
Contrôlez la température de la pièce à l’aide d’un thermomètre. Une cheminée à pellets bien dimensionnée doit être capable de maintenir une température confortable dans la pièce, généralement autour de 20 degrés Celsius. Vérifiez la couleur de la flamme : une flamme bleue et vive indique une bonne combustion. Une flamme jaune ou orange peut indiquer un manque d’air ou des pellets de mauvaise qualité. Ajustez les réglages de la cheminée si nécessaire pour optimiser la combustion.
Normes et réglementations : sécurité et conformité avant tout
L’ installation d’une cheminée à pellets est soumise à des normes de sécurité et des réglementations thermiques strictes, visant à garantir la sécurité des occupants du logement et le bon fonctionnement de l’appareil, tout en limitant l’impact environnemental. Le respect de ces normes est donc essentiel et obligatoire. Le non-respect des normes peut entraîner des sanctions pénales, la non-indemnisation en cas de sinistre, et l’impossibilité de bénéficier des aides financières.
Normes de sécurité
Les cheminées à pellets doivent répondre à la norme NF EN 14785, qui définit les exigences de sécurité pour les appareils de chauffage au pellet. Cette norme porte sur la conception, la fabrication, les performances, et les essais des appareils. La norme NF EN 14785 garantit que l’appareil est sûr, qu’il ne présente pas de risque pour la santé ou l’environnement, et qu’il respecte les exigences de performance énergétique. Vérifiez que la cheminée que vous choisissez est conforme à la norme NF EN 14785.
Il est impératif de respecter les distances de sécurité par rapport aux matériaux combustibles. Ces distances sont indiquées dans la notice d’installation de la cheminée et doivent être scrupuleusement respectées. Ne placez jamais de matériaux combustibles à proximité de la cheminée , même si le mur est protégé par une plaque de protection thermique. Une distance de sécurité insuffisante peut provoquer un incendie.
La ventilation de la pièce est également un élément important de la sécurité. Une arrivée d’air frais est nécessaire pour assurer une bonne combustion et éviter la formation de monoxyde de carbone (CO), un gaz inodore et incolore, très toxique, qui peut être mortel. Assurez-vous que la pièce est correctement ventilée et que l’arrivée d’air frais n’est pas obstruée.
L’installation d’un détecteur de monoxyde de carbone (CO) est obligatoire dans les logements équipés d’un appareil de chauffage à combustion ( cheminée à pellets , chaudière à gaz, etc.). Le détecteur doit être installé à proximité de la cheminée et testé régulièrement (au moins une fois par mois). Un détecteur de monoxyde de carbone coûte environ 20-30 euros et peut sauver des vies. Remplacez les piles du détecteur tous les ans.
Réglementations thermiques
Les réglementations thermiques RT 2012 et RE 2020 ont un impact significatif sur les installations de chauffage au pellet . Ces réglementations visent à améliorer la performance énergétique des bâtiments neufs et à rénover, et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. La RT 2012 fixe des exigences minimales en matière de performance énergétique pour les bâtiments neufs. La RE 2020 va encore plus loin en intégrant des critères environnementaux, tels que l’analyse du cycle de vie des matériaux et la prise en compte des énergies renouvelables.
Les cheminées à pellets doivent respecter un rendement minimal pour être conformes aux réglementations thermiques. Le rendement minimal varie en fonction du type d’appareil, de sa puissance, et de la réglementation applicable. Un rendement élevé permet de consommer moins de combustible, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et de réaliser des économies sur votre facture de chauffage. Privilégiez les cheminées à pellets avec un rendement supérieur à 85%.
Les labels de qualité Flamme Verte et Qualit’EnR sont des garanties de performance énergétique et environnementale pour les cheminées à pellets . Les appareils labellisés Flamme Verte et Qualit’EnR répondent à des critères de qualité stricts et bénéficient d’un suivi régulier. Choisir un appareil labellisé est un gage de qualité, de performance, et de respect de l’environnement. Le label Flamme Verte est attribué par l’ADEME (Agence de la transition écologique). Le label Qualit’EnR est attribué par des organismes certificateurs accrédités.
Certification RGE : recommandations et avantages
Il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour l’ installation de votre cheminée à pellets . Les professionnels RGE sont des artisans qualifiés qui ont suivi une formation spécifique et qui s’engagent à respecter des critères de qualité stricts, tant au niveau de l’installation que du conseil. Faire appel à un professionnel RGE est un gage de qualité, de sécurité, et de respect des normes en vigueur.
Faire appel à un professionnel RGE vous permet également de bénéficier des aides financières, telles que MaPrimeRénov’ et les CEE. Ces aides financières sont réservées aux travaux réalisés par des professionnels RGE. De plus, en cas de problème, vous bénéficiez d’une garantie décennale, qui vous couvre pendant 10 ans contre les éventuels défauts de l’installation. La garantie décennale est une assurance obligatoire pour les professionnels du bâtiment.
Vous pouvez trouver un professionnel RGE qualifié en consultant l’annuaire des professionnels RGE sur le site internet de France Rénov’. Vérifiez que le professionnel est bien certifié pour les travaux d’installation de chauffage au bois. Demandez plusieurs devis à différents professionnels RGE, comparez les offres (prix, prestations, garanties), et lisez les avis des clients avant de prendre votre décision. Un devis clair et détaillé est un gage de professionnalisme.
- Comparer plusieurs devis de professionnels RGE.
- Vérifier les certifications et assurances du professionnel.
- Lire les avis des clients précédents.
Conseils d’entretien et de sécurité : pour une utilisation durable et sereine
Pour assurer une utilisation durable et sereine de votre cheminée à pellets , il est essentiel de procéder à un entretien régulier et de respecter certaines consignes de sécurité. Un entretien régulier permet de prolonger la durée de vie de l’appareil, d’optimiser son rendement, de limiter les risques de panne, et de garantir la sécurité des occupants du logement. Un appareil bien entretenu consomme moins de combustible et pollue moins.
Entretien régulier
Le nettoyage du brûleur et du cendrier doit être effectué régulièrement, en fonction de la fréquence d’utilisation de la cheminée . Un brûleur encrassé peut entraîner une mauvaise combustion, une baisse de performance, et une augmentation des émissions de particules fines. Videz le cendrier régulièrement pour éviter l’accumulation de cendres, ce qui pourrait obstruer le brûleur et nuire à la combustion. Nettoyez le brûleur et le cendrier au moins une fois par semaine si vous utilisez la cheminée quotidiennement.
L’entretien du conduit de fumée est également essentiel. Un ramonage doit être effectué au moins une fois par an (et parfois deux fois, selon la réglementation locale) par un professionnel certifié. Le ramonage permet d’éliminer les dépôts de suie et de goudron qui peuvent s’accumuler dans le conduit et provoquer un incendie ou un refoulement des fumées. Le coût d’un ramonage varie entre 60 et 120 euros, en fonction du professionnel et de la complexité des travaux. Conservez précieusement le certificat de ramonage, qui vous sera demandé par votre assurance en cas de sinistre.
Vérifiez régulièrement les joints et l’étanchéité de la cheminée . Des joints défectueux peuvent entraîner des fuites de fumée et une baisse de performance. Remplacez les joints usés si nécessaire. Nettoyez la vitre de la cheminée avec un produit spécifique pour éliminer les dépôts de suie et de goudron. Une vitre propre permet de profiter pleinement de la vision du feu et d’optimiser le rayonnement de la chaleur.
Conseils de sécurité
Utilisez uniquement des pellets de qualité, conformes à la norme EN 14961-2. Les pellets de mauvaise qualité peuvent encrasser la cheminée , provoquer une mauvaise combustion, augmenter les émissions de particules fines, et nuire à la performance de l’appareil. La norme EN 14961-2 garantit la qualité des pellets, notamment leur taux d’humidité, leur pouvoir calorifique, et leur teneur en cendres. Privilégiez les pellets certifiés DINplus ou ENplus. Les pellets de qualité permettent d’optimiser le rendement de la cheminée et de réduire la pollution.
Stockez les pellets dans un endroit sec et ventilé, à l’abri de l’humidité. L’humidité peut altérer la qualité des pellets et les rendre inutilisables. Ne stockez jamais de pellets à proximité d’une source de chaleur ou d’une flamme. Un stockage incorrect des pellets peut provoquer leur dégradation et les rendre impropres à la combustion.
N’utilisez jamais de combustibles autres que des pellets dans votre cheminée . L’utilisation d’autres combustibles (bois, papier, carton, etc.) peut endommager l’appareil, provoquer un incendie, et dégager des fumées toxiques. Respectez scrupuleusement les recommandations du fabricant.
Surveillez attentivement la combustion de la cheminée . Une fumée anormale (noire, épaisse, odorante) ou une odeur suspecte (gaz, brûlé) peuvent indiquer un problème. Si vous constatez une fumée noire ou une odeur de gaz, éteignez immédiatement la cheminée et faites appel à un professionnel qualifié. Ne tentez jamais de réparer vous-même un appareil défectueux.
Dépannage et maintenance
Parmi les problèmes courants rencontrés avec les cheminées à pellets , on peut citer l’allumage difficile, la mauvaise combustion, le bruit anormal, l’arrêt intempestif, et le refoulement des fumées. Un allumage difficile peut être dû à un brûleur encrassé, à un manque de pellets, ou à un problème d’alimentation électrique. Une mauvaise combustion peut être due à un manque d’air, à des pellets de mauvaise qualité, ou à un problème de tirage. Un bruit anormal peut être dû à un ventilateur défectueux, à une vis sans fin bloquée, ou à un problème de roulement.
Certaines solutions simples peuvent être mises en œuvre pour résoudre ces problèmes. Nettoyez le brûleur, vérifiez l’alimentation électrique, utilisez des pellets de qualité, nettoyez le conduit de fumée, vérifiez le tirage. Si le problème persiste, faites appel à un professionnel qualifié. Ne tentez jamais de réparer vous-même un appareil défectueux, car cela pourrait aggraver le problème et mettre votre sécurité en danger.
Il est recommandé de faire réaliser un entretien annuel de votre cheminée à pellets par un professionnel qualifié. L’entretien annuel permet de vérifier l’état de l’appareil, de nettoyer les différents composants (brûleur, cendrier, conduit de fumée, ventilateur, etc.), de contrôler les réglages, de remplacer les pièces usées, et de prévenir les pannes. Le coût d’un entretien annuel varie entre 150 et 300 euros.
Voici une liste des éléments à vérifier lors d’un entretien annuel :
- Nettoyage approfondi de l’appareil.
- Vérification du système d’alimentation en pellets.
- Contrôle des dispositifs de sécurité.
- Test du rendement énergétique.